Congeler ses ovocytes, mode d'emploi

Beaucoup de femmes avaient jusqu’à présent recours à la préservation d’ovocytes à l’étranger et ce, moyennant de grosses sommes. Ceci n’était donc accessible qu’à certaines. En effet, en France, congeler ses ovocytes dans le but de permettre une grossesse à distance n’était jusqu’à présent possible que pour motif médical : dans le cadre d’une endométriose ou d’un cancer principalement.

Depuis, une nouvelle loi de bioéthique entrée en vigueur en janvier 2022 autorise le processus hors raison médicale, au sein d’un parcours de PMA pour les couples de femmes, pour les femmes non mariées, mais aussi en vue d’une grossesse retardée, et ce pour toutes les femmes âgées de 29 à 37 ans. 

C’est donc une excellente nouvelle ! En effet, actuellement l’âge moyen de la première grossesse en France est de 31 ans, mais le parcours de chaque femme est différent et les aléas de la vie font que le projet d’avoir un enfant doit être parfois, par la force des choses, décalé. 

Le parcours n’est possible que dans des centres agréés et commence par une série de rendez-vous : gynécologue, biologiste, anesthésiste. Lors de chaque ponction, 8 à 10 ovocytes sont prélevés puis, cryopréservés. Cette procédure sera répétée deux à trois fois. Si la patiente le désire, elle pourra choisir à terme d’en faire don. 

Sources : Légifrance.fr, Site des Hospices Civils de Lyon. 

Article rédigé par Sarah Bekkhoucha

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