Le don d’organes, ça marche comment ?
Depuis janvier 2017, au nom de la solidarité nationale, toute personne est présumée donneuse d’organes. Le saviez-vous ? Si vous ne souhaitez pas être donneur d’organes, c’est à vous de clairement le signifier.
Une vingtaine de milliers de personnes sont en attente de greffe chaque année, et plusieurs ne peuvent en bénéficier faute de donneurs. Le don d’organes constitue donc une priorité nationale.
Comment cela se passe-t-il concrètement ? Toute personne décédée possédant des organes considérés sains par le corps médical, devient un donneur potentiel. Pour s’y opposer, il faut faire la démarche auprès du registre national du refus en ligne ou par courrier.
Dans certains cas, la famille de la personne décédée peut s’opposer au don par le biais du témoignage oral d’opposition. Pour ce faire, il faut qu’au moins deux personnes, considérées comme témoins, rédigent une déclaration écrite assurant que la personne décédée avait refusé de son vivant, d’être donneur d’organes.
Le don d’organes de son vivant concernent 9% des greffes et concerne les organes suivants :
Les reins
Les cellules souches hématopoïétiques (contenues dans la moelle osseuse)
Le lobe du foie (dans certaines conditions)
>> Pour rappel : le don est possible à tout âge et doit être libre, consenti et gratuit.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’agence de la biomédecine
La Rédaction